Une commande intégrée est une commande contenue dans la boîte à outils de Bash, elle est donc littéralement intégrée. C'est soit pour des raisons de performance -- les commandes intégrées s'exécutent plus rapidement que les commandes externes, qui nécessitent habituellement de dupliquer le processus -- soit parce qu'une commande intégrée spécifique a besoin d'un accès direct aux variables internes du shell.
Une commande intégrée peut être le synonyme d'une commande système du même nom mais Bash la réimplémente en interne. Par exemple, la commande Bash echo n'est pas la même que /bin/echo bien que leurs comportements soient pratiquement identiques.
#!/bin/bash echo "Cette ligne utilise la commande intégrée \"echo\"." /bin/echo "Cette ligne utilise la commande système /bin/echo."
Un mot clé est un mot, une expression ou un opérateur réservé. Les mots clés ont une signification particulière pour le shell et sont en fait les blocs permettant la construction de la syntaxe du shell. Comme exemples, « for », « while », « do » et « ! » sont des mots clés. Identiques à une commande intégrée, un mot clé est codé en dur dans Bash mais, contrairement à une commande intégrée, un mot clé n'est pas en lui-même une commande mais fait partie d'un ensemble plus large de commandes. [41]
I/O
envoie (vers stdout) une expression ou une variable (voir l'Exemple 4.1, « Affectation de variable et substitution »).
echo Bonjour echo $a
Un echo nécessite l'option -e pour afficher des séquences d'échappement. Voir l'Exemple 5.2, « Caractères d'échappement ».
Habituellement, chaque commande echo envoie un retour à la ligne, mais l'option -n désactive ce comportement.
Un echo peut être utilisé pour envoyer des informations à un ensemble de commandes via un tube.
if echo "$VAR" | grep -q txt # if [[ $VAR = *txt* ]] then echo "$VAR contient la sous-chaîne \"txt\"" fi
Un echo, en combinaison avec une substitution de commande peut définir une variable.
a=`echo "HELLO" | tr A-Z a-z`
Voir aussi l'Exemple 15.20, « lowercase : Change tous les noms de fichier du répertoire courant en minuscule. », l'Exemple 15.3, « Badname élimine dans le répertoire courant les fichiers dont le nom contient des caractères incorrects et des espaces blancs. », l'Exemple 15.44, « Paiement mensuel sur une hypothèque » et l'Exemple 15.45, « Conversion de base ».
Sachez que echo `commande` supprime tous les retours chariot que la sortie de commande génère.
La variable $IFS (séparateur interne de champ) contient habituellement \n (retour chariot) comme un des éléments de ses espaces blancs. Du coup, Bash divise la sortie de commande suivant les retours chariot et les prend comme argument pour echo. Ensuite, echo affiche ces arguments séparés par des espaces.
bash$ ls -l /usr/share/apps/kjezz/sounds -rw-r--r-- 1 root root 1407 Nov 7 2000 reflect.au -rw-r--r-- 1 root root 362 Nov 7 2000 seconds.au bash$ echo `ls -l /usr/share/apps/kjezz/sounds` total 40 -rw-r--r-- 1 root root 716 Nov 7 2000 reflect.au -rw-r--r-- 1 root root ...
Donc, comment pouvons-nous intégrer un retour chariot dans la chaîne de caractère d'un echo ?
# Intégrer un retour chariot ? echo "Pourquoi cette chaîne \n ne s'affiche pas sur deux lignes ?" # Pas de deuxième ligne. # Essayons autre chose. echo echo $"Une ligne de texte contenant un retour chariot." # S'affiche comme deux lignes distinctes (retour chariot intégré). # Mais, le préfixe "$" des variables est-il réellement nécessaire ? echo echo "Cette chaîne se divise en deux lignes." # Non, le "$" n'est pas nécessaire. echo echo "---------------" echo echo -n $"Autre ligne de texte contenant un retour chariot." # S'affiche comme deux lignes distinctes (retour chariot intégré). # Même l'option -n échoue à la suppression du retour chariot ici. echo echo echo "---------------" echo echo # Néanmoins, ce qui suit ne fonctionne pas comme attendu. # Pourquoi pas ? Astuce : affectation d'une variable. chaine1=$"Encore une autre ligne de texte contenant un retour chariot (peut-être)." echo $chaine1 # Encore une autre ligne de texte contenant un retour chariot (peut-être). # ^ # Le retour chariot est devenu une espace. # Merci pour cette indication, Steve Parker.
La commande printf, un print formaté, est un echo amélioré. C'est une variante limitée de la fonction printf() en langage C, et sa syntaxe est quelque peu différente.
printf format-string... parametre...
Il s'agit de la version intégrée à Bash de la commande /bin/printf ou /usr/bin/printf. Voir la page de manuel pour printf (la commande système) pour un éclairage détaillé.
Les anciennes versions de Bash peuvent ne pas supporter printf.
Exemple 14.2. printf en action
#!/bin/bash # printf demo PI=3.14159265358979 ConstanteDecimale=31373 Message1="Greetings," Message2="Earthling." echo printf "Pi avec deux décimales = %1.2f" $PI echo printf "Pi avec neuf décimales = %1.9f" $PI # Il arrondit même correctement. printf "\n" # Affiche un retour chariot. # Équivalent à 'echo'. printf "Constante = \t%d\n" $ConstanteDecimale # Insère une tabulation (\t). printf "%s %s \n" $Message1 $Message2 echo # ==========================================# # Simulation de la fonction C, sprintf(). # Changer une variable avec une chaîne de caractères formatée. echo Pi12=$(printf "%1.12f" $PI) echo "Pi avec 12 décimales = $Pi12" # Erreur d'arrondi ! Msg=`printf "%s %s \n" $Message1 $Message2` echo $Msg; echo $Msg # La fonction 'sprintf' est maintenant accessible en tant que module chargeable #+ de Bash mais ce n'est pas portable. exit 0
Formater les messages d'erreur est une application utile de printf
E_MAUVAISREP=65 var=repertoire_inexistant error() { printf "$@" >&2 # Formate les paramètres de position passés et les envoie vers stderr. echo exit $E_MAUVAISREP } cd $var || error $"Ne peut aller dans %s." "$var" # Merci, S.C.
« Lit » la valeur d'une variable à partir de stdin, c'est-à-dire récupère interactivement les entrées à partir du clavier. L'option -a permet à read de lire des variables tableau (voir l'Exemple 26.5, « Quelques propriétés spéciales des tableaux »).
Exemple 14.3. Affectation d'une variable, en utilisant read
#!/bin/bash # "Lire" des variables. echo -n "Entrez la valeur de la variable 'var1' : " # L'option -n d'echo supprime le retour chariot. read var1 # Notez qu'il n'y a pas de '$' devant var1 car elle est en train d'être #+ initialisée. echo "var1 = $var1" echo # Une simple instruction 'read' peut initialiser plusieurs variables. echo -n "Entrez les valeurs des variables 'var2' et 'var3' " \ "(séparées par des espaces ou des tabulations): " read var2 var3 echo "var2 = $var2 var3 = $var3" # Si vous entrez seulement une valeur, #+ les autres variables resteront non initialisées (null). exit 0
Un read sans variable associée assigne son entrée à la variable dédiée $REPLY.
Exemple 14.4. Qu'arrive-t'il quand read n'a pas de variable
#!/bin/bash # read-novar.sh echo # ------------------------------ # echo -n "Saisissez une valeur : " read var echo "\"var\" = "$var"" # Tout se passe comme convenu. # ------------------------------ # echo # ------------------------------------------------------------------- # echo -n "Saisissez une nouvelle valeur : " read # Aucune variable n'est donnée à 'read', donc... #+ La saisie par 'read' est affectée à la variable par défaut, $REPLY. var="$REPLY" echo "\"var\" = "$var"" # Ceci est équivalent au premier bloc de code. # ------------------------------------------------------------------- # echo echo "=========================" echo # Cet exemple est similaire au script "reply.sh". # Néanmoins, celui-ci montre que $REPLY est disponible #+ même après un 'read' dans une variable de la façon classique. # ================================================================= # # Dans certaines instances, vous pourriez souhaiter ignorer la première valeur lue. # Dans de tels cas, ignorez tout simplement la variable $REPLY. { # Bloc de code. read # Ligne 1, à ignorer read ligne2 # Ligne 2, sauvegarder dans la variable. } <$0 echo "La ligne 2 de ce script est :" echo "$ligne2" # # read-novar.sh echo # #!/bin/bash ligne ignorée. # Voir aussi le script soundcard-on.sh. exit 0
Habituellement, saisir un \ supprime le retour chariot lors de la saisie suite à un read. Avec l'option -r, un caractère \ saisi sera interprété littéralement.
Exemple 14.5. Lecture de plusieurs lignes par read
#!/bin/bash echo echo "Saisissez une chaîne de caractères terminée par un \\, puis appuyez sur ENTER." echo "Ensuite, saisissez une deuxième chaîne de caractères (sans \\ cette fois), " \ "puis appuyez de nouveau sur ENTER." read var1 # Le "\" supprime le retour chariot lors de la lecture de $var1. # première ligne \ # deuxième ligne echo "var1 = $var1" # var1 = première ligne deuxième ligne # Pour chaque ligne terminée par un "\", #+ vous obtenez une invite sur la ligne suivante pour continuer votre entrée #+ dans var1. echo; echo echo "Saisissez une autre chaîne de caractères terminée par un \\ , puis appuyez sur ENTER." read -r var2 # L'option -r fait que le "\" est lu littéralement. # première ligne \ echo "var2 = $var2" # var2 = première ligne \ # La saisie de données se termine avec le premier ENTER. echo exit 0
La commande read a quelques options intéressantes permettant d'afficher une invite et même de lire des frappes clavier sans appuyer sur ENTER.
# Lit une touche sans avoir besoin d'ENTER. read -s -n1 -p "Appuyez sur une touche " touche echo; echo "La touche était "\"$touche\""." # L'option -s permet de supprimer l'écho. # L'option -n N signifie que seuls N caractères sont acceptés en entrée. # L'option -p permet l'affichage d'une invite avant de lire l'entrée. # Utiliser ces options est assez complexe car elles nécessitent d'être saisies dans le #+ bon ordre.
L'option -n pour read permet aussi la détection des flèches de direction et certaines des autres touches inhabituelles.
Exemple 14.6. Détecter les flèches de direction
#!/bin/bash # arrow-detect.sh : Détecte les flèches du clavier et quelques autres touches. # Merci, Sandro Magi, pour m'avoir montré comment faire. # -------------------------------------------- # Codes générés par l'appui sur les touches. flechehaut='\[A' flechebas='\[B' flechedroite='\[C' flechegauche='\[D' insert='\[2' delete='\[3' # -------------------------------------------- SUCCES=0 AUTRE=65 echo -n "Appuyer sur une touche... " # Il est possible qu'il faille appuyer aussi sur ENTER si une touche non gérée #+ ici est utilisée. read -n3 touche # Lit 3 caractères. echo -n "$touche" | grep "$flechehaut" # Vérifie si un code est détecté. if [ "$?" -eq $SUCCES ] then echo "Appui sur la touche flèche haut." exit $SUCCES fi echo -n "$touche" | grep "$flechebas" if [ "$?" -eq $SUCCES ] then echo "Appui sur la touche flèche bas." exit $SUCCES fi echo -n "$touche" | grep "$flechedroite" if [ "$?" -eq $SUCCES ] then echo "Appui sur la touche flèche droite." exit $SUCCES fi echo -n "$touche" | grep "$flechegauche" if [ "$?" -eq $SUCCES ] then echo "Appui sur la touche flèche gauche." exit $SUCCES fi echo -n "$touche" | grep "$insert" if [ "$?" -eq $SUCCES ] then echo "Appui sur la touche \"Insert\"." exit $SUCCES fi echo -n "$touche" | grep "$delete" if [ "$?" -eq $SUCCES ] then echo "Appui sur la touche \"Delete\"." exit $SUCCES fi echo "Autre touche." exit $AUTRE # ========================================= # # Mark Alexander came up with a simplified #+ version of the above script (Thank you!). # It eliminates the need for grep. #!/bin/bash uparrow=$'\x1b[A' downarrow=$'\x1b[B' leftarrow=$'\x1b[D' rightarrow=$'\x1b[C' read -s -n3 -p "Hit an arrow key: " x case "$x" in $uparrow) echo "You pressed up-arrow" ;; $downarrow) echo "You pressed down-arrow" ;; $leftarrow) echo "You pressed left-arrow" ;; $rightarrow) echo "You pressed right-arrow" ;; esac # ========================================= # # Exercice : # --------- # 1) Ajouter la détection des touches "Home", "End", "PgUp" et "PgDn".
L'option -n de read ne détectera pas la touche Entrée (saut de ligne).
L'option -t de read permet de limiter le temps de réponse (voir l'Exemple 9.4, « read avec délai »).
La commande read peut aussi « lire » l'entrée à partir d'un fichier redirigé vers stdin. Si le fichier contient plus d'une ligne, seule la première ligne est affectée à la variable. Si read a plus d'un paramètre, alors chacune des variables se voit assignée une suite de mots séparés par des espaces blancs. Attention !
Exemple 14.7. Utiliser read avec la redirection de fichier
#!/bin/bash read var1 < fichier-donnees echo "var1 = $var1" # var1 initialisée avec la première ligne du fichier d'entrées "fichier-donnees" read var2 var3 < fichier-donnees echo "var2 = $var2 var3 = $var3" # Notez le comportement non intuitif de "read" ici. # 1) Revient au début du fichier d'entrée. # 2) Chaque variable est maintenant initialisée avec une chaîne correspondante, # séparée par des espaces blancs, plutôt qu'avec une ligne complète de texte. # 3) La variable finale obtient le reste de la ligne. # 4) S'il existe plus de variables à initialiser que de chaînes terminées par # une espace blanche sur la première ligne du fichier, alors les variables # supplémentaires restent vides. echo "------------------------------------------------" # Comment résoudre le problème ci-dessus avec une boucle : while read ligne do echo "$ligne" done <fichier-donnees # Merci à Heiner Steven de nous l'avoir proposé. echo "------------------------------------------------" # Utilisez $IFS (variable comprenant le séparateur interne de fichier, soit #+ Internal File Separator) pour diviser une ligne d'entrée pour "read", si vous #+ ne voulez pas des espaces blancs par défaut. echo "Liste de tous les utilisateurs:" OIFS=$IFS; IFS=: # /etc/passwd utilise ":" comme séparateur de champ. while read nom motpasse uid gid nomcomplet ignore do echo "$nom ($nomcomplet)" done </etc/passwd # Redirection d'entrées/sorties. IFS=$OIFS # Restaure l'$IFS original. # Cette astuce vient aussi de Heiner Steven. # Initialiser la variable $IFS à l'intérieur même de la boucle élimine le #+ besoin d'enregistrer l'$IFS originale dans une variable temporaire. # Merci à Dim Segebart de nous l'avoir indiqué. echo "------------------------------------------------" echo "Liste de tous les utilisateurs:" while IFS=: read nom motpasse uid gid nomcomplet ignore do echo "$nom ($nomcomplet)" done </etc/passwd # Redirection d'entrées/sorties. echo echo "\$IFS vaut toujours $IFS" exit 0
Envoyer la sortie d'un tube vers une commande read en utilisant echo pour définir des variables échouera.
Cependant, envoyer la sortie d'un cat à travers un tube semble fonctionner.
cat fichier1 fichier2 | while read ligne do echo $ligne done
Néanmoins, comme Bjön Eriksson le montre :
Exemple 14.8. Problèmes lors de la lecture d'un tube
#!/bin/sh # readpipe.sh # Cet exemple est une contribution de Bjon Eriksson. dernier="(null)" cat $0 | while read ligne do echo "{$ligne}" dernier=$ligne done printf "\nTout est fait, dernier :$dernier\n" exit 0 # Fin du code. # La sortie (partielle) du script suit. # Le 'echo' apporte les crochets supplémentaires. ############################################# ./readpipe.sh {#!/bin/sh} {dernier="(null)"} {cat $0 |} {while read ligne} {do} {echo "{$ligne}"} {dernier=$ligne} {done} {printf "\nTout est fait, dernier :$dernier\n"} Tout est fait, dernier :(null) La variable (dernier) est initialisée à l'intérieur du sous-shell mais est non initialisée à l'extérieur.
Le script gendiff, habituellement trouvé dans /usr/bin sur un grand nombre de distributions Linux, envoie la sortie de find via un tube vers la construction while read.
find $1 \( -name "*$2" -o -name ".*$2" \) -print | while read f; do . . .
Il est possible de coller le texte dans le champ en entrée d'un read. Voir Exemple A.39, « Un générateur de fichiers pad pour les auteurs de shareware ».
Système de fichiers
La commande familière de changement de répertoire, cd, trouve son intérêt dans les scripts où l'exécution d'une commande requiert d'être dans un répertoire spécifique.
(cd /source/repertoire && tar cf - . ) | (cd /dest/repertoire && tar xpvf -)
[à partir de l'exemple précédemment cité d'Alan Cox]
L'option -P (physique) pour cd fait qu'il ignore les liens symboliques.
cd - affecte la variable $OLDPWD.
La commande cd ne fonctionne pas de la façon attendue si deux slashs se suivent.
bash$ cd // bash$ pwd //
La sortie devrait être /. Ceci est un problème à la fois à partir de la ligne de commande et dans un script.
Print Working Directory (NdT : Affiche le répertoire courant). Cela donne le répertoire courant de l'utilisateur (ou du script) (voir l'Exemple 14.9, « Modifier le répertoire courant »). L'effet est identique à la lecture de la variable intégrée $PWD.
Cet ensemble de commandes est un mécanisme pour enregistrer les répertoires de travail, un moyen pour revenir en arrière ou aller en avant suivant les répertoires d'une manière ordonnée. Une pile LIFO est utilisée pour conserver la trace des noms de répertoires. Des options permettent diverses manipulations sur la pile de répertoires.
pushd nom-rep enregistre le chemin de nom-rep dans la pile de répertoires et change le répertoire courant par nom-rep
popd supprime (enlève du haut) le chemin du dernier répertoire et, en même temps, change de répertoire courant par celui qui vient d'être récupéré dans la pile.
dirs liste le contenu de la pile de répertoires (comparez ceci avec la variable $DIRSTACK). Une commande pushd ou popd satisfaite va automatiquement appeler dirs.
Les scripts requérant différents changements du répertoire courant sans coder en dur les changements de nom de répertoire peuvent faire un bon usage de ces commandes. Notez que la variable tableau implicite $DIRSTACK, accessible depuis un script, tient le contenu de la pile des répertoires.
Exemple 14.9. Modifier le répertoire courant
#!/bin/bash rep1=/usr/local rep2=/var/spool pushd $rep1 # Fera un 'dirs' automatiquement (liste la pile des répertoires sur stdout). echo "Maintenant dans le répertoire `pwd`." # Utilise les guillemets inverses # pour 'pwd'. # Maintenant, faisons certaines choses dans le répertoire 'rep1'. pushd $rep2 echo "Maintenant dans le répertoire `pwd`." # Maintenant, faisons certaines choses dans le répertoire 'rep2'. echo "L'entrée supérieure du tableau DIRSTACK est $DIRSTACK." popd echo "Maintenant revenu dans le répertoire `pwd`." # Maintenant, faisons certaines choses de plus dans le répertoire 'rep1'. popd echo "Maintenant revenu dans le répertoire original `pwd`." exit 0 # Que se passe-t'il si vous n'exécutez pas 'popd' puis quittez le script ? # Dans quel répertoire vous trouverez-vous ? Pourquoi ?
Variables
La commande let réalise des opérations arithmétiques sur des variables. Dans la majorité des cas, il fonctionne comme une version simplifiée de expr.
Exemple 14.10. Laisser let faire un peu d'arithmétique.
#!/bin/bash echo let a=11 # Identique à 'a=11' let a=a+5 # Équivalent à let "a = a + 5" # (double guillemets et espaces pour le rendre plus lisible) echo "11 + 5 = $a" # 16 let "a <<= 3" # Équivalent à let "a = a << 3" echo "\"\$a\" (=16) décalé de 3 places = $a" # 128 let "a /= 4" # Équivalent à let "a = a / 4" echo "128 / 4 = $a" # 32 let "a -= 5" # Équivalent à let "a = a - 5" echo "32 - 5 = $a" # 27 let "a = a * 10" # Équivalent à let "a = a * 10" echo "27 * 10 = $a" # 270 let "a %= 8" # Équivalent à let "a = a % 8" echo "270 modulo 8 = $a (270 / 8 = 33, reste $a)" # 6 echo exit 0
eval arg1 [arg2] ... [argN]
Combine les arguments dans une expression ou liste d'expressions et les évalue. Toute variable contenue dans l'expression sera étendue. Le résultat se traduit en une commande. C'est utile pour de la génération de code à partir de la ligne de commande ou à l'intérieur d'un script.
bash$ processus=xterm bash$ affiche_processus="eval ps ax | grep $processus" bash$ $affiche_processus 1867 tty1 S 0:02 xterm 2779 tty1 S 0:00 xterm 2886 pts/1 S 0:00 grep xterm
Chaque appel à eval force à la ré-évaluation de ses arguments.
a='$b' b='$c' c=d echo $a # $b # Premier niveau. eval echo $a # $c # Second niveau. eval eval echo $a # d # Troisième niveau. # Merci, E. Choroba.
Exemple 14.11. Montrer l'effet d'eval
#!/bin/bash # Exercising "eval" ... y=`eval ls -l` # Similaire à y=`ls -l` echo $y # mais les retours chariot sont supprimés parce que la variable # n'est pas entre guillemets. echo echo "$y" # Les retours chariot sont préservés lorsque la variable se # trouve entre guillemets. echo; echo y=`eval df` # Similaire à y=`df` echo $y # mais les retours chariot ont été supprimés. # Quand LF n'est pas préservé, il peut être plus simple d'analyser la sortie, #+ en utilisant des outils comme "awk". echo echo "===========================================================" echo # Maintenant, nous vous montrons quoi faire d'utile avec "eval"... # (Merci E. Choroba!) version=3.4 # Pouvons-nous répartir la version en deux parties, la version #+ majeure et la version mineure en une seule commande ? echo "version = $version" eval majeur=${version/./;mineur=} # Remplace '.' dans la version par ';mineur=' # La substitution ramène '3; minor=4' #+ donc eval donne mineur=4, majeur=3 echo majeur: $major, mineur: $mineur # majeur: 3, mineur: 4
Exemple 14.12. Afficher les paramètres en ligne de commande
#!/bin/bash # echo-params.sh # Appeler ce script avec quelques paramètres en ligne de commande. # Par exemple : # sh echo-params.sh premier deuxieme troisieme quatrieme cinquieme params=$# # Nombre de paramètres en ligne de commande. param=1 # Commencer par le premier paramètre. while [ "$param" -le "$params" ] do echo -n "Paramètre " echo -n \$$param # Donne seulement le *nom* de la variable. # ^^^ # $1, $2, $3, etc. # Pourquoi ? # \$ échappe le premier "$" #+ donc il l'affiche littéralement, #+ et $param déréférence "$param" . . . #+ ... comme on s'y attendait. echo -n " = " eval echo \$$param # Donne la *valeur* de la variable. # ^^^^ ^^^ # Cet "eval" force l'*évaluation* #+ de \$$ #+ comme une référence indirecte de variable. (( param ++ )) # Au suivant. done exit $? # ================================================= $ sh echo-params.sh premier deuxieme troisieme quatrieme cinquieme Paramètre $1 = premier Paramètre $2 = deuxieme Paramètre $3 = troisieme Paramètre $4 = quatrieme Paramètre $5 = cinquieme
Exemple 14.13. Forcer une déconnexion
#!/bin/bash # Tuer ppp pour forcer une déconnexion # Le script doit être exécuté en tant qu'utilisateur root. killppp="eval kill -9 `ps ax | awk '/ppp/ { print $1 }'`" # -------- ID du processus ppp ----- $killppp # Cette variable est maintenant une commande. # Les opérations suivantes doivent être faites en tant qu'utilisateur root. chmod 666 /dev/ttyS3 # Restaure les droits de lecture/écriture, sinon que #+ se passe-t'il ? # Comme nous lançons un signal SIGKILL à ppp après avoir changé les droits sur #+ le port série, nous restaurons les droits à l'état initial. rm /var/lock/LCK..ttyS3 # Supprime le fichier de verrouillage du port série. #+ Pourquoi ? # Note : # Suivant le matériel et même la version du noyau, #+ le port du modem de votre machine pourrait être différent -- #+ /dev/ttyS1 ou /dev/ttyS2. exit 0 # Exercices: # --------- # 1) Que le script vérifie si l'utilisateur root l'appelle. # 2) Faire une vérification concernant le processus à tuer (qu'il existe bien). # 3) Écrivez une autre version de ce script basé sur 'fuser' : #+ if [ fuser -s /dev/modem ]; then ...
Exemple 14.14. Une version de rot13
#!/bin/bash # Une version de "rot13" utilisant 'eval'. # Comparez à l'exemple "rot13.sh". setvar_rot_13() # "rot13" scrambling { local nomvar=$1 valeurvar=$2 eval $nomvar='$(echo "$valeurvar" | tr a-z n-za-m)' } setvar_rot_13 var "foobar" # Lancez "foobar" avec rot13. echo $var # sbbone setvar_rot_13 var "$var" # Lance "sbbone" à travers rot13. # Revenu à la variable originale. echo $var # foobar # Exemple de Stephane Chazelas. # Modifié par l'auteur du document. exit 0
Rory Winston a apporté sa contribution en donnant un autre exemple de l'utilité de la commande eval.
Exemple 14.15. Utiliser eval pour forcer une substitution de variable dans un script Perl
Dans le script Perl "test.pl" : ... my $WEBROOT = <WEBROOT_PATH>; ... Pour forcer une substitution de variables, essayez : $export WEBROOT_PATH=/usr/local/webroot $sed 's/<WEBROOT_PATH>/$WEBROOT_PATH/' < test.pl > out Mais ceci donne simplement : my $WEBROOT = $WEBROOT_PATH; Néanmoins : $export WEBROOT_PATH=/usr/local/webroot $eval sed 's%\<WEBROOT_PATH\>%$WEBROOT_PATH%' < test.pl > out # ==== Ceci fonctionne bien et donne la substitution attendue : my $WEBROOT = /usr/local/webroot; ### Correction appliquée à l'exemple original de Paulo Marcel Coelho Aragao.
La commande eval est risquée et devrait normalement être évitée quand il existe une alternative raisonnable. Un eval $COMMANDES exécute le contenu de COMMANDES, qui pourrait contenir des surprises désagréables comme rm -rf *. Lancer eval sur un code inconnu écrit par des personnes inconnues vous fait prendre des risques importants.
La commande set modifie la valeur de variables/options internes au script. Une utilisation est de modifier les options qui déterminent le comportement du script. Une autre application est d'affecter aux paramètres de position du script le résultat d'une commande (set `commande`). Le script peut alors séparer les différents champs de la sortie de la commande.
Exemple 14.16. Utiliser set avec les paramètres de position
#!/bin/bash # script "set-test" # Appeler ce script avec trois paramètres en ligne de commande, # par exemple, "./set-test one two three". echo echo "Paramètres de position avant set \`uname -a\` :" echo "Argument #1 = $1" echo "Argument #2 = $2" echo "Argument #3 = $3" set `uname -a` # Configure les paramètres de position par rapport à la sortie # de la commande `uname -a` echo $_ # inconnu # Drapeaux initialisés dans le script. echo "Paramètres de position après set \`uname -a\` :" # $1, $2, $3, etc. reinitialisés suivant le résultat de `uname -a` echo "Champ #1 de 'uname -a' = $1" echo "Champ #2 de 'uname -a' = $2" echo "Champ #3 de 'uname -a' = $3" echo --- echo $_ # --- echo exit 0
Plus de jeu avec les paramètres de position.
Exemple 14.17. Inverser les paramètres de position
#!/bin/bash # revposparams.sh : Inverse les paramètres de position. # Script de Dan Jacobson, avec quelques corrections de style par l'auteur du document. set a\ b c d\ e; # ^ ^ Espaces échappés # ^ ^ Espaces non échappés OIFS=$IFS; IFS=:; # ^ Sauvegarde de l'ancien IFS et initialisation du nouveau. echo until [ $# -eq 0 ] do # Passage des différents paramètres de position. echo "### k0 = "$k"" # Avant k=$1:$k; # Ajoute chaque paramètre de position à la variable de la boucle. # ^ echo "### k = "$k"" # Après echo shift; done set $k # Initialise les nouveaux paramètres de position. echo - echo $# # Nombre de paramètres de position. echo - echo for i # Oublier la "liste in" initialise la variable -- i -- #+ avec les paramètres de position. do echo $i # Affiche les nouveaux paramètres de position. done IFS=$OIFS # Restaure IFS. # Question : # Est-il nécessaire d'initialiser un nouvel IFS pour que ce script fonctionne #+ correctement ? # Que se passe-t'il dans le cas contraire ? Essayez. # Et pourquoi utiliser le nouvel IFS -- une virgule -- en ligne 17, #+ pour l'ajout à la variable de la boucle ? # Quel est le but de tout ceci ? exit 0 $ ./revposparams.sh ### k0 = ### k = a b ### k0 = a b ### k = c a b ### k0 = c a b ### k = d e c a b - 3 - d e c a b
Invoquer set sans aucune option ou argument liste simplement toutes les variables d'environnement ainsi que d'autres variables qui ont été initialisées.
bash$ set AUTHORCOPY=/home/bozo/posts BASH=/bin/bash BASH_VERSION=$'2.05.8(1)-release' ... XAUTHORITY=/home/bozo/.Xauthority _=/etc/bashrc variable22=abc variable23=xzy
Utiliser set avec l'option -- affecte explicitement le contenu d'une variable aux paramètres de position. Si aucune variable ne suit --, cela déconfigure les paramètres de positions.
Exemple 14.18. Réaffecter les paramètres de position
#!/bin/bash variable="un deux trois quatre cinq" set -- $variable # Initialise les paramètres de position suivant le contenu de "$variable". premier_param=$1 deuxieme_param=$2 shift; shift # Shift fait passer les deux premiers paramètres de position. # shift 2 fonctionne aussi params_restant="$*" echo echo "premier paramètre = $premier_param" # un echo "deuxième paramètre = $deuxieme_param" # deux echo "paramètres restants = $params_restant" # trois quatre cinq echo; echo # De nouveau. set -- $variable premier_param=$1 deuxieme_param=$2 echo "premier paramètre = $premier_param" # un echo "deuxième paramètre = $deuxieme_param" # deux # ====================================================== set -- # Désinitialise les paramètres de position si aucun variable n'est spécifiée. premier_param=$1 deuxieme_param=$2 echo "premier paramètre = $premier_param" # (valeur null) echo "deuxième paramètre = $deuxieme_param" # (valeur null) exit 0
Voir aussi l'Exemple 10.2, « Boucle for avec deux paramètres dans chaque élément de la [liste] » et l'Exemple 15.53, « Utiliser getopt pour analyser les paramètres de la ligne de commande ».
La commande unset supprime une variable shell en y affectant réellement la valeur null. Notez que cette commande n'affecte pas les paramètres de position.
bash$ unset PATH bash$ echo $PATH bash$
Exemple 14.19. « Déconfigurer » une variable
#!/bin/bash # unset.sh: Dés-initialiser une variable. variable=hello # Initialisée. echo "variable = $variable" unset variable # Dés-initialisée. # Même effet que : variable= echo "(unset) variable = $variable" # $variable est null. if [ -z "$variable" ] # Tente un test de longueur de chaîne. then echo "\$variable a une taille nulle." fi exit 0
La commande export [42] rend disponibles des variables aux processus fils du script ou shell en cours d'exécution. Une utilisation importante de la commande export se trouve dans les fichiers de démarrage pour initialiser et rendre accessible les variables d'environnement aux processus utilisateur suivants.
Malheureusement, il n'existe pas de moyens pour exporter des variables dans le processus parent, vers le processus appelant ou qui a exécuté le script ou le shell.
Exemple 14.20. Utiliser export pour passer une variable à un script awk embarqué
#!/bin/bash # Encore une autre version du script "column totaler" (col-totaler.sh) # qui ajoute une colonne spécifiée (de nombres) dans le fichier cible. # Il utilise l'environnement pour passer une variable de script à 'awk'... #+ et place le script awk dans une variable. ARGS=2 E_MAUVAISARGS=65 if [ $# -ne "$ARGS" ] # Vérifie le bon nombre d'arguments de la ligne de # commande. then echo "Usage: `basename $0` nomfichier numéro_colonne" exit $E_MAUVAISARGS fi nomfichier=$1 numero_colonne=$2 #===== Identique au script original, jusqu'à ce point =====# export numero_colonne # Exporte le numéro de colonne dans l'environnement de façon à ce qu'il soit #+ disponible plus tard. # ------------------------------------------------ awkscript='{ total += $ENVIRON["numero_colonne"] } END { print total }' $nomfichier # Oui, une variable peut contenir un script awk. # ------------------------------------------------ # Maintenant, exécute le script awk awk "$awkscript" "$nomfichier" # Merci, Stephane Chazelas. exit 0
Il est possible d'initialiser et d'exporter des variables lors de la même opération, en faisant export var1=xxx.
Néanmoins, comme l'a indiqué Greg Keraunen, dans certaines situations, ceci peut avoir un effet différent que d'initialiser une variable, puis de l'exporter.
bash$ export var=(a b); echo ${var[0]} (a b) bash$ var=(a b); export var; echo ${var[0]} a
Les commandes declare et typeset spécifient et/ou restreignent les propriétés des variables.
Identique à declare -r, configure une variable en lecture-seule ou, du coup, la transforme en constante. Essayer de modifier la variable échoue avec un message d'erreur. C'est l'équivalent shell du type const pour le langage C.
Ce puissant outil analyse les arguments en ligne de commande passés au script. C'est l'équivalent Bash de la commande externe getopt et de la fonction getopt familière aux programmeurs C. Il permet de passer et de concaténer de nombreuses options [43] et les arguments associés à un script (par exemple nomscript -abc -e /usr/local).
La construction getopts utilise deux variables implicites. $OPTIND est le pointeur de l'argument (OPTion INDex) et $OPTARG (OPTion ARGument) l'argument (optionnel) attaché à une option. Deux points suivant le nom de l'option lors de la déclaration marque cette option comme ayant un argument associé.
Une construction getopts vient habituellement dans une boucle while, qui analyse les options et les arguments un à un, puis incrémente la variable implicite $OPTIND pour passer à la suivante.
Les arguments passés à la ligne de commande vers le script doivent être précédés par un tiret (-). Le préfixe - permet à getopts de reconnaitre les arguments en ligne de commande comme des options. En fait, getopts ne traitera pas les arguments sans les préfixes - et terminera l'analyse des options au premier argument rencontré qui ne les aura pas.
Le modèle getopts diffère légèrement de la boucle while standard dans le fait qu'il manque les crochets de condition.
La construction getopts remplace la commande getopt qui est obsolète.
while getopts ":abcde:fg" Option # Déclaration initiale. # a, b, c, d, e, f et g sont les options (indicateurs) attendues. # Le : après l'option 'e' montre qu'il y aura un argument associé. do case $Option in a ) # Fait quelque chose avec la variable 'a'. b ) # Fait quelque chose avec la variable 'b'. ... e) # Fait quelque chose avec la variable 'e', et aussi avec $OPTARG, # qui est l'argument associé passé avec l'option 'e'. ... g ) # Fait quelque chose avec la variable 'g'. esac done shift $(($OPTIND - 1)) # Déplace le pointeur d'argument au suivant. # Tout ceci n'est pas aussi compliqué qu'il n'y paraît <grin>.
Exemple 14.21. Utiliser getopts pour lire les options/arguments passés à un script
#!/bin/bash #+ S'exercer avec getopts et OPTIND #+ Script modifié le 10/09/03 suivant la suggestion de Bill Gradwohl. # Nous observons ici comment 'getopts' analyse les arguments en ligne de #+ commande du script. # Les arguments sont analysés comme des "options" (flags) et leurs arguments #+ associés. # Essayez d'appeller ce script avec # 'nomscript -mn' # 'nomscript -oq qOption' (qOption peut être une chaîne de caractère arbitraire.) # 'nomscript -qXXX -r' # # 'nomscript -qr' - Résultat inattendu, prend "r" comme argument à l'option # "q" # 'nomscript -q -r' - Résultat inattendu, identique à ci-dessus # 'scriptname -mnop -mnop' - Résultat inattendu # (OPTIND est incapable d'indiquer d'où provient une option) # Si une option attend un argument ("flag:"), alors il récupèrera tout ce qui #+ se trouve ensuite sur la ligne de commandes. SANS_ARGS=0 E_ERREUROPTION=65 if [ $# -eq "$SANS_ARGS" ] # Script appelé sans argument? then echo "Usage: `basename $0` options (-mnopqrs)" exit $E_ERREUROPTION # Sort et explique l'usage, si aucun argument(s) # n'est donné. fi # Usage: nomscript -options # Note: tiret (-) nécessaire while getopts ":mnopq:rs" Option do case $Option in m ) echo "Scénario #1: option -m- [OPTIND=${OPTIND}]";; n | o ) echo "Scénario #2: option -$Option- [OPTIND=${OPTIND}]";; p ) echo "Scénario #3: option -p- [OPTIND=${OPTIND}]";; q ) echo "Scénario #4: option -q- \ avec l'argument \"$OPTARG\" [OPTIND=${OPTIND}]";; # Notez que l'option 'q' doit avoir un argument associé, # sinon il aura la valeur par défaut. r | s ) echo "Scénario #5: option -$Option-"'';; * ) echo "Option non implémentée.";; # DEFAULT esac done shift $(($OPTIND - 1)) # Décrémente le pointeur d'argument de façon à ce qu'il pointe vers le prochain. # $1 référence maintenant le premier élément n'étant pas une option sur la #+ ligne de commande si un tel élément existe. exit 0 # Comme Bill Gradwohl le dit, # "Le mécanisme getopts vous permet de spécifier : nomscript -mnop -mnop #+ mais il n'y a pas de moyen de différencier d'où cela vient en utilisant #+ OPTIND."
Comportement des scripts
Cette commande, lorsqu'elle est appelée à partir de la ligne de commande, exécute un script. À l'intérieur d'un script, un source nom-fichier charge le fichier nom-fichier. Exécuter le source d'un fichier (point de commandes) importe le code dans le script, s'ajoutant au script (même effet que la directive #include dans un programme C). Le résultat est le même que si les lignes « sourcées » de code étaient présentes physiquement dans le corps du script. Ceci est utile dans les situations où de multiples scripts utilisent un fichier de données communes ou une bibliothèque de fonctions.
Exemple 14.22. « Inclure » un fichier de données
#!/bin/bash . fichier-donnees # charge un fichier de données. # Même effet que "source fichier-donnees", mais plus portable. # Le fichier "fichier-donnees" doit être présent dans le répertoire courant, #+ car il est référencé par rappor à son 'basename'. # Maintenant, référençons quelques données à partir de ce fichier. echo "variable1 (de fichier-donnees) = $variable1" echo "variable3 (de fichier-donnees) = $variable3" let "sum = $variable2 + $variable4" echo "Somme de variable2 + variable4 (de fichier-donnees) = $sum" echo "message1 (de fichier-donnees) est \"$message1\"" # Note: guillemets échappés print_message Ceci est la fonction message-print de fichier-donnees. exit 0
Le fichier fichier-données pour l'Exemple 14.22, « « Inclure » un fichier de données », ci-dessus, doit être présent dans le même répertoire.
# This is a data file loaded by a script. # Files of this type may contain variables, functions, etc. # It may be loaded with a 'source' or '.' command by a shell script. # Let's initialize some variables. variable1=22 variable2=474 variable3=5 variable4=97 message1="Hello, how are you?" message2="Enough for now. Goodbye." print_message () { # Echoes any message passed to it. if [ -z "$1" ] then return 1 # Error, if argument missing. fi echo until [ -z "$1" ] do # Step through arguments passed to function. echo -n "$1" # Echo args one at a time, suppressing line feeds. echo -n " " # Insert spaces between words. shift # Next one. done echo return 0 }
Si le fichier inclus est lui-même un script exécutable, alors il sera exécuté, puis renverra le contrôle au script qui l'a appelé. Un script exécutable inclus pourrait utiliser un return dans ce but.
Des arguments pourraient être passés (en option) au fichier inclus en tant que paramètres de position.
source $fichier $arg1 arg2
Il est même possible pour un script de s'intégrer (se sourcer) lui-même, bien qu'il ne semble pas que cela ait la moindre application pratique.
Exemple 14.23. Un script (inutile) qui se charge lui-même
#!/bin/bash # self-source.sh : un script qui s'exécute lui-même "récursivement." # De "Stupid Script Tricks", Volume II. NBTOURSMAX=100 # Nombre maximal de tours d'exécution. echo -n "$nb_tour " # Lors du premier tour, ceci va juste afficher deux espaces car $nb_tour n'est #+ toujours pas initialisé. let "nb_tour += 1" # Suppose que la variable non initialisée $nb_tour peut être incrémentée la #+ première fois. # Ceci fonctionne avec Bash et pdksh mais cela repose sur un comportement #+ non portable (et certainement dangereux). # Il serait mieux d'initialiser $nb_tour à 0 avant de l'incrémenter. while [ "$nb_tour" -le $NBTOURSMAX ] do . $0 # Le script "s'inclut" lui-même, plutôt que de s'appeler. # ./$0 (qui serait une vraie récursion) ne fonctionne pas ici. # Pourquoi ? done # Ce qui arrive ici n'est pas réellement une récursion, car le script #+ s'étend lui-même effectivement, c'est-à-dire que cela génère une nouvelle #+ section de code, à chaque tour de la boucle 'while' lors du 'source' en ligne #+ 20. # # Bien sûr, le script interprète chaque nouvelle ligne incluse "#!" comme un #+ commentaire, et non pas comme le début d'un nouveau script. echo exit 0 # L'effet très net est le comptage de 1 à 100. # Très impressionnant. # Exercice : # --------- # Écrire un script qui utilise cette astuce pour faire quelque chose de #+ réellement utile.
Termine un script sans condition. [44] La commande exit peut prendre de façon optionnelle un argument de type entier, qui est renvoyé au script en tant qu'état de sortie du script. C'est une bonne pratique de terminer tous les scripts, même les plus simples, avec un exit 0, indiquant un succès.
Si un script se termine avec un exit sans argument, l'état de sortie est le statut de exit lors de son dernier lancement dans le script, sans compter le exit. C'est équivalent à un exit $?.
Une commande exit peut aussi être utilisé pour terminer un sous-shell.
Cette commande shell intégrée remplace le processus courant avec une commande spécifiée. Normalement, lorsque le shell rencontre une commande, il lance un processus fils pour exécuter la commande. En utilisant la commande intégrée exec, le shell n'exécute aucun processus fils et la commande bénéficiant du exec remplace purement et simplement le shell. Lorsqu'elle est utilisée dans un script, cela force la sortie (exit) du script lorsque la commande bénéficiant du exec se termine. [45]
Exemple 14.24. Effets d'exec
#!/bin/bash exec echo "Je sors \"$0\"." # Sortie du script ici. # ---------------------------------- # Les lignes suivantes ne s'exécutent jamais. echo "Cet echo ne sera jamais exécuté." exit 99 # Ce script ne sortira jamais par ici. # Vérifier le code de sortie après l'exécution du #+ du script avec un 'echo $?'. # Cela ne sera *pas* 99.
Exemple 14.25. Un script lançant exec sur lui-même
#!/bin/bash # self-exec.sh echo echo "Cette ligne apparaît UNE FOIS dans le script, cependant elle continue à s'afficher." echo "Le PID de cette instance du script est toujours $$." # Démontre qu'un sous-shell n'est pas un processus fils. echo "==================== Tapez Ctl-C pour sortir ====================" sleep 1 exec $0 # Lance une autre instance du même script remplaçant le précédent. echo "Cette ligne ne s'affichera jamais!" # Pourquoi pas ? exit 99 # Ne quittera pas ici. # Le code de retour ne sera pas 99.
Un exec sert aussi à réaffecter les descripteurs de fichiers. Par exemple, exec <fichier-zzz remplace stdin par le fichier fichier-zzz.
L'option -exec de find n'est pas du tout la même chose que la commande shell intégrée exec.
Cette commande permet de changer les options du shell au vol (voir l'Exemple 24.1, « Alias à l'intérieur d'un script » et l'Exemple 24.2, « unalias : Configurer et supprimer un alias »). Elle apparaît souvent dans les fichiers de démarrage de Bash mais a aussi son utilité dans des scripts. Nécessite la version 2, ou ultérieure, de Bash.
shopt -s cdspell # Permet des petites erreurs dans le nom des répertoires avec 'cd' cd /hpme # Oups! J'ai mal tapé '/home'. pwd # /home # Le shell a corrigé la faute de frappe.
Placer une commande caller dans une fonction affiche des informations sur stdout à propos de celui qui a appelé cette fonction.
#!/bin/bash fonction1 () { # À l'intérieur de fonction1 (). caller 0 # Parle-moi de lui. } fonction1 # Ligne 9 du script. # 9 main test.sh # ^ Numéro de ligne où a eu lieu l'appel de la fonction. # ^^^^ Appelé depuis la partie "main" du script. # ^^^^^^^ Nom du script appelant. caller 0 # N'a aucun effet parce qu'il n'est pas à l'intérieur d'une fonction.
Une commande caller peut aussi renvoyer des informations de l'appelant sur un script inclus à l'intérieur d'un autre script. De façon analogue à une fonction, ceci est un « appel de sous-routine ».
Cette commande est utile pour le débogage.
Commandes
Une commande qui renvoie un succès (zéro) comme état de sortie, mais ne fait rien d'autre.
bash$ true bash$ echo $? 0
# Boucle sans fin while true # alias pour ":" do operation-1 operation-2 ... operation-n # A besoin d'un moyen pour sortir de la boucle ou le script ne s'arrêtera pas. done
Une commande qui renvoie un état de sortie correspondant à un échec, mais ne fait rien d'autre.
bash$ false bash$ echo $? 1
# Tester "false" if false then echo "false évalué à \"true\"" else echo "false évalué à \"false\"" fi # false s'évalue "false" # Boucle while "false" (boucle nulle) while false do # Le code suivant ne sera pas exécuté. operation-1 operation-2 ... operation-n # Rien ne se passe! done
Identique à la commande externe which, type cmd identifie « cmd ». Contrairement à which, type est une commande intégrée à Bash. L'option -a est très utile pour que type identifie des mots clés et des commandes internes, et localise aussi les commandes système de nom identique.
bash$ type '[' [ is a shell builtin bash$ type -a '[' [ is a shell builtin [ is /usr/bin/[ bash$ type type type is a shell builtin
Enregistre le chemin des commandes spécifiées -- dans une table de hachage du shell [46] -- donc le shell ou le script n'aura pas besoin de chercher le $PATH sur les appels futurs à ces commandes. Quand hash est appelé sans arguments, il liste simplement les commandes qui ont été stockées. L'option -r réinitialise la table de hachage.
La commande intégrée bind affiche ou modifie les correspondances de touche de readline [47] .
Récupère un petit résumé sur l'utilisation d'une commande intégrée au shell. C'est l'équivalent de whatis pour les commandes intégrées.
bash$ help exit exit: exit [N] Exit the shell with a status of N. If N is omitted, the exit status is that of the last command executed.
Certaines des commandes de contrôle de jobs prennent en argument un « identifiant de job (job identifier) ». Voir la table à la fin de ce chapitre.
Liste les jobs exécutés en tâche de fond en indiquant le numéro de job. Pas aussi utile que ps.
Il est trop facile de confondre les jobs et les processus. Certaines commandes intégrées, telles que kill, disown et wait acceptent soit un numéro de job soit un numéro de processus comme argument. Les commandes fg, bg et jobs acceptent seulement un numéro de job.
bash$ sleep 100 & [1] 1384 bash $ jobs [1]+ Running sleep 100 &
« 1 » est le numéro de job (les jobs sont maintenus par le shell courant). « 1384 » est le PID ou numéro de processus (les processus sont maintenus par le système). Pour tuer ce job/processus, faites soit un kill %1 soit un kill 1384.
Merci, S.C.
Supprime le(s) job(s) de la table du shell des jobs actifs.
La commande fg fait basculer un job, qui tournait en tâche de fond, en avant-plan. La commande bg relance un job suspendu en tâche de fond. Si aucun numéro de job n'est spécifié, alors la commande fg ou bg agit sur le job en cours d'exécution.
Suspend l'exécution du script jusqu'à ce que tous les jobs en tâche de fond aient terminé, ou jusqu'à ce que le numéro de job ou l'identifiant de processus spécifié en option se termine. Retourne l'état de sortie de la commande attendue.
Vous pouvez utiliser la commande wait pour empêcher un script de se terminer avant qu'un job en arrière-plan ne finisse son exécution (ceci créerait un processus orphelin).
Exemple 14.26. Attendre la fin d'un processus avant de continuer
#!/bin/bash ROOT_UID=0 # Seulement les utilisateurs ayant $UID 0 ont les privilèges de # root. E_NONROOT=65 E_SANSPARAM=66 if [ "$UID" -ne "$ROOT_UID" ] then echo "Vous devez être root pour exécuter ce script." # "Passe ton chemin gamin, il est temps d'aller au lit." exit $E_NONROOT fi if [ -z "$1" ] then echo "Usage: `basename $0` chaine-find" exit $E_SANSPARAM fi echo "Mise à jour de la base 'locate'..." echo "Ceci peut prendre du temps." updatedb /usr & # Doit être lancé en tant que root. wait # Ne pas lancez le reste du script jusqu'à ce que 'updatedb' finisse. # La base de données doit être mise à jour avant de chercher quelque chose. locate $1 # Sans la commande 'wait', avec le pire scénario, le script sortirait #+ alors que 'updatedb' serait toujours en cours d'exécution, #+ le laissant orphelin. exit 0
Optionnellement, wait peut prendre un identifiant de job en tant qu'argument, par exemple, wait%1 ou wait $PPID. Voir la table des identifiants de job.
À l'intérieur d'un script, lancer une commande en arrière-plan avec un "et commercial" (&) peut faire que le script se bloque jusqu'à un appui sur la touche ENTER. Ceci semble arriver avec les commandes qui écrivent sur stdout. Cela peut être un gros problème.
#!/bin/bash # test.sh ls -l & echo "Terminé."
bash$ ./test.sh Terminé. [bozo@localhost test-scripts]$ total 1 -rwxr-xr-x 1 bozo bozo 34 Oct 11 15:09 test.sh _
Comme l'explique Walter Brameld IV :
Ces scripts ne se bloquent pas. Il semble qu'ils le fassent car la commande
en tâche de fond écrit le texte sur la console après l'invite. L'utilisateur
a l'impression que l'invite n'a jamais été affichée. Voici la séquence des
événements :
1. Le script lance la commande en tâche de fond.
2. Le script quitte.
3. Le shell affiche l'invite.
4. La commande en tâche de fond continue son exécution et l'écriture du
texte sur la console.
5. La commande en tâche de fond se termine.
6. L'utilisateur ne voit pas une invite en bas de l'affichage, pensant
du coup que le script est bloqué.
Placer un wait après la commande de tâche de fond semble remédier à ceci.
#!/bin/bash # test.sh ls -l & echo "Terminé." wait
bash$ ./test.sh Terminé. [bozo@localhost test-scripts]$ total 1 -rwxr-xr-x 1 bozo bozo 34 Oct 11 15:09 test.sh
Rediriger la sortie de la commande dans un fichier ou même sur /dev/null permet aussi d'éviter ce problème.
Ceci a un effet similaire à Controle+Z, mais cela suspend le shell (le processus père du shell devrait le relancer à un moment approprié).
Sort d'un login shell, quelque fois en spécifiant un état de sortie.
Donne des statistiques sur le temps système utilisé pour l'exécution des commandes de la façon suivante :
0m0.020s 0m0.020s
Cette fonctionnalité est d'une valeur très limitée car il est peu commun d'évaluer la rapidité des scripts shells.
Force la fin d'un processus en lui envoyant le signal de terminaison approprié (voir l'Exemple 16.6, « pidof aide à la suppression d'un processus »).
Exemple 14.27. Un script qui se tue lui-même
#!/bin/bash # self-destruct.sh kill $$ # Le script tue son propre processus ici. # Rappelez-vous que "$$" est le PID du script. echo "Cette ligne ne s'affichera pas." # À la place, le shell envoie un message "Terminated" sur stdout. exit 0 # Fin normale ? Non ! # Après que le script se soit terminé prématurément, #+ quel code de sortie retourne-t'il? # # sh self-destruct.sh # echo $? # 143 # # 143 = 128 + 15 # signal TERM
kill -l liste tous les signaux (comme le fait le fichier /usr/include/asm/signal.h). Un kill -9 est une mort certaine, qui terminera un processus qui refuse obstinément de mourir avec un simple kill. Quelque fois, un kill -15 fonctionne. Un processus « zombie », c'est-à-dire un processus qui a terminé mais dont le processus père n'a pas encore été tué, ne peut pas être tué par un utilisateur connecté -- vous ne pouvez pas tuer quelque chose qui est déjà mort -- mais init nettoiera habituellement cela plus ou moins tôt.
La commande killall tue un processus en cours d'exécution suivant son nom, plutôt que son identifiant de processus. S'il existe plusieurs instances d'une même commande, killall les tuera toutes.
Ceci fait référence à la commande killall de /usr/bin, pas au script killall dans /etc/rc.d/init.d.
La directive command désactive les alias et les fonctions pour la commande « COMMANDE » qui la suit immédiatement.
bash$ command ls
C'est une des trois directives qui modifient le traitement de commandes de script. Les autres sont des commandes intégrées et activées.
Appeler builtin COMMANDE_INTEGREE lance la commande COMMANDE_INTEGREE en tant que commande intégrée du shell, désactivant temporairement à la fois les fonctions et les commandes externes du système disposant du même nom.
Ceci active ou désactive une commande intégrée du shell. Comme exemple, enable -n kill désactive la commande intégrée kill, de façon à ce que, quand Bash rencontre kill, il appelle la commande externe /bin/kill.
L'option -a d'enable liste toutes les commandes intégrées du shell, indiquant si elles sont ou non activées. L'option -f nomfichier permet à enable de charger une commande intégrée en tant que module de bibliothèque partagée (DLL) à partir d'un fichier objet correctment compilé. [48].
Ceci est une transposition à Bash du chargeur automatique de ksh. Avec autoload activé, une fonction avec une déclaration « autoload » se chargera depuis un fichier externe à sa première invocation. [49] Ceci sauve des ressources système.
Notez qu'autoload ne fait pas partie de l'installation de base de Bash. Il a besoin d'être chargé avec enable -f (voir ci-dessus).
Tableau 14.1. Identifiants de jobs
Notation | Signification |
---|---|
%N | Numéro de job [N] |
%S | Appel (ligne de commande) de jobs commençant par la chaîne de caractères S |
%?S | Appel (ligne de commande) de jobs contenant la chaîne de caractères S |
%% | Job « courant » (dernier job arrêté en avant-plan ou lancé en tâche de fond) |
%+ | Job « courant » (dernier job arrêté en avant-plan ou lancé en tâche de fond) |
%- | Dernier job |
$! | Dernier processus en tâche de fond |
[41] Une exception à ceci est la commande time, listée dans la documentation Bash officielle en tant que mot clé.
[42] Exporter des informations revient à les rendre disponibles dans un contexte plus large. Voir aussi la portée.
[43] Une option est un argument agissant comme un indicateur, changeant les comportements du script de façon binaire. L'argument associé avec une option particulière indique le comportement que l'option active ou désactive.
[44] Techniquement, une commande exit termine seulement le processus ou le shell dans lequel il s'exécute, pas le processus parent.
[45] Sauf si exec est utilisé pour affecter de nouveau les descripteurs de fichiers.
[46] Le hachage (ou découpage) est une méthode pour créer des clés de recherche pour des données stockées dans une table. Les éléments de données eux-mêmes sont « découpés » pour créer des clés en utilisant un des nombreux algorithmes (méthodes ou recettes) simples de mathématiques.
Un avantage du hachage est qu'il est rapide. Un inconvénient est que les « collisions » -- où une seule clé correspond à plus d'un élément de données -- sont possibles.
Pour des exemples de hachage, voir Exemple A.22, « Bibliothèque de fonctions de hachage » et Exemple A.23, « Coloriser du texte en utilisant les fonctions de hachage ».
[47] La bibliothèque readline est utilisée par Bash pour lire les entrées utilisateur dans un shell interactif.
[48] Le source C pour un certain nombre de commandes intégrées chargeables est disponible typiquement dans le répertoire /usr/share/doc/bash-?.??/functions.
Notez que l'option -f d'enable n'est pas reconnue sur tous les systèmes.
[49] Le même effet qu'autoload peut être réalisé avec typeset -fu.